Marie Murski, Ecrivaine et Sage-Femme de métier, d'origine polonaise par son père, c'est une Rencontre des mots, ceux qui vous apprennent beaucoup, ceux qui se partagent aisément et se mettent à la portée même d'une petite écriture comme la mienne !
Marie MURSKI, c'est un style remarquable qui gagne en intensité au fil des pages, qui nous offre une réflexion et une analyse profonde de ses personnages, qui nous laisse en suspend...
Sa carrière littéraire se déroule en deux temps. Elle a d'abord été l'auteure de plusieurs ouvrages sous le nom de Marie-José HAMY :
1977 : "Pour changer de Clarté" Poèmes. Éditions St Germain des Prés.
1980 : "Le bleu des rois" Poèmes. Editions La coïncidence.
1986 : Plusieurs poèmes parus dans - La Nouvelle poésie contemporaine - de Jean Breton.
1988 : "Si tu rencontres un précipice" Poèmes. Éditions Saint-Germain-des-Prés, Collection Blanche.
1989 : "La Baigneuse" Poèmes. La Française d'Édition et d'Imprimerie. 1990-1992 : Quatre nouvelles publiées dans Les revues - Les hommes sans Epaules - et - La Bartavelle-
Le 22 décembre 1992 : Participation à une émission de France Culture sur le thème des - Maisons perdues – Marie y racontait une histoire d'enfance "Les cartons vides" D'autres émissions étaient prévues... *
Marie a également participé à l'émission "Apostrophes" de Bernard Pivot et rédigé un roman "Les orchidées volantes" qu’elle n'a pas fait éditer à l'époque... (*)
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Après quelques années dans l'humanitaire en Afrique elle s'installe dans la Manche puis dans l'Eure en 2007.
C'est la fin 15 ans de silence (*) ....
Elle signe depuis trois romans sous le nom de Marie MURSKI.
Bibliographie :
- " Le Chat silence" aux Éditions La Taillanderie - Juillet 2013
Entre réalité et fiction "Le Chat silence", commencé quinze ans plus tôt sous le titre de "Fiona", relate le tourbillon d'émotions qui accompagne un petit être différent, que Marie MURSKI a vu naître et qu'elle n'a jamais oublié, qui va tranposer son entourage et en apaiser les blessures profondes. Marie MURSKI écrit dans ce livre avec brio qu'on peut pardonner le mensonge de la honte et les rancoeurs du chagrin.
Résumé :
«- J'ai maintenant des douleurs, dit soudain l'épicière. Ses mains allaient et venaient au-dessus de sa blouse.
Fiona remarqua qu'un bouton pendait, prêt à tomber.
-Dans le ventre ? Demanda-t-elle.
- Oui. C'est normal. J'ai quelque chose dedans.
- Quelque chose ?
- Un enfant sans doute. Quelque chose comme ça.
- Ah, fit Fiona. Vous êtes sûre ?
- Oui.
- Après un temps elle ajouta :
- Il bouge un peu. Quand même."
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- " Cris dans un jardin" aux Éditions Cogito - Août 2014 (*)
Ecrit d'abord anonymement sur un blog, "Cris dans un jardin" est le témoignage des 15 ans d'enfermement (*) de Marie MURSKI entre les mains d'un narcissique persvers. Il avait trouvé sa proie à travers sa poésie, avait provoqué leur rencontre en 1990 lors d’un récital de poésie. Il l'avait séduite avec beaucoup d'élégance et de raffinement. Elle avait succombé à son charme, à son intelligence et sa culture, le piège était insoupsonnable. Prisonnière de l’amour qu’elle lui vouait d’abord elle le fut ensuite de la peur qu’il lui inspirait. Elle s'est retrouvée ainsi enfermée dans "leur" maison et dans son jardin, coupée petit à petit de son travail, de l'écriture, de ses amis, de tout...
Son jardin fut à la fois son ilôt de survie et paradoxalement aurait pu être un cimetière annoncé si Marie MURSKI n'avait pas pu contacter le CIDFF (Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles). Son jardin était son oeuvre (14 hectares, dont 3 de massifs et de roseraies), il lui sera difficile de le quitter, de s'enfuir en le laissant voué à la destruction.
Sortie en Août 2014 "Cris dans le jardin" est prévu pour une troisième rééedition fin décembre 2014. "Ce livre est dédié à toutes mes sœurs d'infortune". (Marie Murski, 20 octobre 2014).
1 livre acheté = 0,50 euro reversé à l’association Florian Fillet (Association en faveur de la mises en place de soins palliatifs en milieu pédiatrique)
Résumé :
« Qui pourrait me croire si je racontais ? Je suis en enfer. Il crie si fort pour que je fasse ce travail, je cède, il me fait peur… s’il me voit inactive, il me tuera… »
Le mot de l'Editeur :
Ce témoignage magistral est un chef d'oeuvre de pudeur. Dans un style remarquable, empli des couleurs et des essences de ce jardin qu'elle construit avec et par amour, Marie MURSKI s'applique avec lucidité à décrire la machine infernale qui l'a fait tomber dans la dépendance amoureuse.
Parce qu'elle se sentait la Reine indispensable et unique du royaume de son mari, elle a laissé le piège se refermer. Une leçon sans haine, où chaque mot est force et esprit.
2ème réédition aux Éditions Cogito - Septembre 2015 - (*)
"Une nouvelle couverture créée par Benoit Vandenbeuck, et un ajout, une suite à l'épilogue intitulée : "Car ces hommes-là n'abandonnent jamais leur proie"
"Cet homme en effet a réussi à dialoguer avec moi sur Facebook pendant six mois, en se faisant passer pour une jeune fille de 18 ans victime de violences conjugales. Je n'ai rien décelé, il s'est dévoilé en juin, son narcissisme n'a pas de limite J'ai donc écrit cet épisode, la conversation et les suites dans cette nouvelle parution.
Je croyais avoir "démembré" Barbe Bleue en me sauvant, mais son Ombre est toujours là". (Marie MURSKI octobre 2015)
3ème réédition aux Éditions Cogito - Décembre 2016 - (*)
Le mot de l'Editeur :
"Marie MURSKI est tombée entre les mains puissantes d’un prédateur pervers narcissique. Amoureuse, elle n’a pas vu le piège, ni le chasseur, ni l’affût. Elle décrit le processus irréversible de la violence, de la terreur, du décervelage, année après année, durant quatorze ans. Mise en esclavage, enfermée dans un jardin qui est son œuvre et dont elle finit par comprendre qu’il sera son cimetière, elle est pourtant incapable de le quitter, de s’enfuir en le laissant voué à la destruction."
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- " Le bébé dAdèle" aux Éditions Cogito - Mars 2017
Le mot de l'Auteure :
"Sortir des griffes d'un pervers narcissique : de la poésie au thriller.
Après 14 années de violences et d'enfermement dans un jardin j'ai peu à peu tout reconstruit. J'ai refait un jardin, repris mon métier de sage-femme, milite contre les violences faites aux femmes, donne des conférences sur le sujet. Et même si j'ai perdu quinze années d'écriture, je suis toujours vivante. Je réécris de la poésie, bien précieux que j'avais cru perdu, et commence un autre roman. C'est alors qu'"il" revient planer au-dessus de moi. Il me joint sur les réseaux sociaux en se faisant passer pour une jeune fille de 18 ans victime de violences conjugales. Pendant plusieurs mois il dialogue ainsi avec moi sans que je n'imagine une seconde le prédateur caché derrière cette jeune fille. En juin 2015 il se dévoile et me demande de revenir dans sa maison. Voilà, Barbe-Bleue est droit dans ses bottes, le piège est tendu, la porte du cachot est ouverte. Il pense à moi. Glacée d'effroi, je me dis alors :
"Je vais le tuer ! C'est la seule façon de m'en débarrasser !"
Je laisse les ouvrages en cours et commence, le soir-même, à écrire un genre nouveau pour moi, un genre qui s'impose : un Thriller ! Tous les jours, pendant un an, des centaines d'heures, dans une grande fébrilité, de façon impérieuse, mon héroïne prend forme, s'entête malgré d'improbables moyens et le danger permanent. Comment le piéger ? Comment le faire avouer? Et malgré tout survivre?
Ce thriller, Le bébé d'Adèle, vient de paraître aux Editions Cogito.
Ce n'est pas mon histoire. Elle, mon héroïne, elle n'est pas moi, elle est quelqu'un d'autre ; et lui, le Mal absolu tapi dans les méandres glacés de son cerveau, guettant sa proie, lui aussi est quelqu'un d'autre. Les personnages et les situations se sont créés "presque tout seuls", comme s'ils me tombaient du ciel. J'en rêvais beaucoup, j'engrangeais sans doute, et me jetais sur mon cahier dès le réveil. Ce fut parfois terrible. Durant l'écriture de certaines scènes, je m'effrayais moi-même, j'inquiétais mes chats qui m'observaient, dubitatifs et quelque peu sidérés.
J'étais à mille lieues de ma propre histoire. Et pourtant je me libérais, page après page, je m'extirpais des griffes. Je réparais.
Aujourd'hui, j'ai à nouveau de l'espace pour un autre roman, et pour la poésie."
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A lire et à voir également :
- Le 20 octobre 2014 - Tribune de Marie MURSKI dans Le Nouvel Obs :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1251542-humiliations-insultes-coups-viols-j-ai-ete-prisonniere-d-un-pervers-narcissique.html
- Le 06 octobre 2015 - Rencontre avec Madame Pasacle Boistard - Secrétaire d'Etat du Droit des Femmes - :
"J'étais hier au CIDFF de Lisieux et j'ai pu témoigner 30 minutes devant Madame Boistard, Secrétaire d'Etat chargée du Droit des Femmes. Elle m'a écoutée, était émue, et moi aussi. Je lui ai offert "Cris dans un jardin". J'espère que cela contribuera à mieux faire comprendre les violences psychologiques dont souffrent tant de femmes. Et qui parfois en meurent." (Marie MURSKI - 06 octobre 2015)
http://www.ouest-france.fr/cidff-lisieux-la-ministre-lecoute-les-femmes-victimes-3742450
- Le 17 février 2016 - Un reportage de Myriam Libert diffusé sur France 3 :
Son histoire c'est comme elle le dit "L'alouette dans le miroir, prisonnière dans une toile d'araignée. Cest celle qu'on a couverte de mots d'amour pour préparer l'enfermement, une survivante de ses douleurs dont elle a fait un livre.
https://www.youtube.com/watch?v=RetuvvCtlLc&feature=youtu.be
- Le 13 avril 2017 - L'éveil Normand - Florence LEMAIRE :
http://www.leveilnormand.fr/2017/04/13/marie-murski-plume-liberee-avec-la-parution-du-bebe-d-adele/
Marie MURSKI anime également un atelier d'écriture, est Membre de la Société des Auteurs de Normandie,
organise de nombreuses conférences sur la violence faite aux femmes
et a témoigné dans l'émission "Toute une histoire" sur le thème de l'enfermement (décembre 2014).
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Pour toutes les "soeurs d'infortune" de Marie MURSKI :
- un numéro gratuit et anonyme - le 3919 - peut les aider
- ainsi que le CDIF - Centre d'Information des Droits des Femmes -
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Liens : https://www.facebook.com/marie.murski?fref=ts