Aucun Dieu n'a demandé une telle horreur, c'est bien l'Homme dans ses interprétations et dans ses allégations, par convoitise et par vanité qui l'a engendrée.
Pendant que les nôtres portent des colliers de nouilles au cou pour les offrir aux temps des fêtes, les enfants soldats de là bas portent en bandoulière des fusils deux fois trop grands pour eux .
On leur vole leur courte vie pour la cause entêtée des grands. Celle qui souvent au nom d'un Dieu emprunté assouvit une soif de pouvoir. Celle qui ne connait qu'une seule loi : la terreur, le sang et la mort.
Ils meurent au combat, un sac de billes au fond des poches, avec lesquelles ils n'avaient déjà plus guère ni le temps ni l'envie de jouer.
Avec eux se cache l'horreur des filles enrôlées pour apprendre la guerre et veiller au bien être matériel et physique des troupes.
Avec eux se cache la pire des hypocrisies. Les "grands" états vendent à tour de bras des armes, des mines, des chars, des avions de combat, puis larguent des bombes sur les pays en guerre sous couvert d'une union pour la paix.
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Je ne cherche pas à être plus dure que la réalité ne l'est : j'ai surtout envie de crier. Mais comme l'a dit Daniel Balavoine dans un autre de ses textes " Vivre ou survivre " qu'on pourrait imaginer être une question/réponse à ce problème, ou en tout cas un sujet de réflexion : " Les appels au secours savent qu'un sourd n'entend pas ce qu'il veut "
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