A vouloir aller toujours plus haut,
Être une particule infinie,
Dans les volutes bleutées de la nuit ;
Ils prennent un envol sidéral
Sous des aurores boréales.
A vouloir aller toujours plus loin,
Être le mirage de leur miroir,
Illusion de la réfraction d'un soir ;
Ils dansent et chantent, presque fiers,
Avec les sirènes du désert.
Ils volent les parures du temps,
Subliment l'éclat de leur empreinte,
Orpailleurs d'une vie sans contrainte ;
Martèlent que notre vie en bas
N'est rien qu'une breloque de joie.
Là où dans un Fata Bromosa,
L'autel des paradis artificiels
Est poussière d'étoile sans soleil ;
On en a vu courbés sous le vent,
Las, du clair-obscur de leurs tourments.
Quand la blanche se tapit
Sous un manteau de rêve,
Une main invisible,
Une main tendue,
Retient le temps,
Pour ne pas oublier
Qu'ils ont été des enfants.
MLD
Déposé le 09 février 2014