Sans ombrage

 

Es-tu une enfant du placard

Qui par un mur de silence,

Fuis le pourquoi de l'absence

Et d'une identité sans miroir ?

 

Laisse moi te regarder,

Petite soeur courage,

Sans en prendre ombrage.

 

Suis- je blessure, faiblesse,

Ou tout simplement l'image

D'un passé né sans visage,

Dans une ville sans adresse ?

 

Laisse moi t'envisager,

Petite soeur courage,

Sans en prendre ombrage.

 

Ne sommes- nous les dispersés

D'une triste malédiction,

De fantômes sans conviction

Que nous ne pouvons réinventer ?

 

Pourras- tu un jour m'aimer,

Petite soeur courage,

Sans en prende ombrage ?

 

 

Est- ce vraiment dans la haine,

Que nous trouverons le repos ?

Est- ce vraiment dans la rancoeur,

Que nous nous sentirons plus libres ?

 

 

 

MLD

Déposé le 12 janvier 2011

8 votes. Moyenne 5 sur 5.

Commentaires

  • Brahim

    1 Brahim Le mardi, 31 juillet 2012

    Ni haine, ni rancoeur : seul le pardon est grand, car il mène au bonheur. Telle est ma conviction Malie ; je suis sûr que c'est aussi la tienne.
    Amitiés.

    Brahim
    maliedelay

    maliedelay Le vendredi, 03 août 2012

    Bonjour Brahim, Entièrement d'accord avec toi, le pardon est courageux, il donne un sens à notre vie. Avec toute mon amitié Au plaisir de te lire Malie
  • pierre jean

    2 pierre jean Le vendredi, 21 janvier 2011

    Grand de sensibilité ! De profondeur, aussi... Tellement de douleurs se cachent au fond des placards ! Nous pourrions en parler si longtemps !

    Vous avez, un jour, parlé de la profondeur de l'âme. Aujourd'hui, j'admire la vôtre.

    Bonne journée.

    Pierre-Jean

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